LA PROPRIÉTÉ
Agriculture, élevage et chasse
Agriculture, élevage et chasse
El Esparragal est composé de trois zones très différentes : des terres cultivées avec 1000 ha de vergers, 650 ha de bois et 1050 ha de zone naturelle de type « dehesa ».
La première zone est composée de 150 ha de prairies irriguées où paissent les vaches Retinto, 250 ha de cultures annuelles irriguées (principalement de maïs d’ensilage), 450 ha d’orangeraie, 75 ha d’oliveraie en culture sèche et 50 ha d’amanderaie irriguée.
La seconde zone est un bois méditerranéen consacré à la chasse au gros gibier (chevreuils et des sangliers) et à la récupération du liège. Au centre de la zone boisée se trouve un bassin de 2 000 000 mètres cubes d’eau permettant d’irriguer la partie basse de la propriété.
La troisième partie est une zone naturelle de type « dehesa », ou zone de prairies naturelles plantée de chênes verts et de chênes-liège où paissent les vaches Retinto au printemps et en automne.
Les principales productions d’El Esparragal sont la viande de Retinto, avec 450 vaches produisant 180 000 kg de viande de première qualité ainsi que 120 femelles de réforme pour la vente à d’autres élevages.
L’écurie de Pure race espagnols d’El Esparragal a été fondée en 1968 avec des juments de l’élevage d’Antonio Oriol Puerta, dont l’origine remonte à 1888 et qui provenait de celui de Corbacho, l’une des branches les plus documentées au sujet des chevaux espagnols n’ayant pas été croisés au XIXème siècle grâce aux réserves des monastères chartreux de Xérès, Séville et Castellon. Les écuries d’El Esparragal ont reçu plusieurs médailles et mentions honorifiques dans les championnats espagnols de ces dernières années, en particulier Karina XXX, classée 1ère au championnat d’Espagne de 2001 et l’attelage de 5 juments ayant été classé premier de la Féria internationale du cheval espagnol SICAB 2005.
Vous pourrez contempler des exemplaires jeunes en phase de dressage et d’autres déjà dressés pour travailler avec les taureaux Retinto dans les prairies.
L’élevage de taureaux a été constitué en 1965 et comporte 600 têtes. La race Retinto a son origine dans les taureaux sauvages qui habitaaient les bois andalous et étaient les principaux animaux de trait pour le travail agricole et le transport jusqu’à il y a un siècle. La mécanisation a fait qu’ils soient exploités uniquement pour leur rendement et leur qualité alimentaire en Andalousie et en Estrémadure. Les Retintos s’alimentent de prairies naturelles et de glands pendant le printemps et l’automne, et consomme tous les sous-produits de l’agriculture le reste de l’année.
La principale qualité de cette race est sa rusticité et l’adaptation à son habitat, ce qui lui permet de supporter les rigoureux étés andalous, aux températures élevées et à la végétation rare.
Actuellement, 50 % de nos vaches sont croisées avec des taureaux de race Limousine afin d’améliorer le rendement des Retintos sans en perdre la rusticité.
Thermes romains
Mis à part l’élévation de ses remparts, qui peuvent encore s’apprécier comme une petite couronne en haut de la colonne, on peut admirer les pièces d’un bâtiment romain possédant des restes de fours de chauffe et des murs enduits de chaux hydraulique. C’est possiblement un des thermes qui s’alimentaient à la source située plus bas, employant un système de roues (« noria ») pour faire monter l’eau.
La source proche du Castrejón offre le témoignage de plus de 2000 ans d’usage. Elle possède de petits étangs ou bassins construits dans des matériaux romains, d’autres d’aspect similaire aux constructions musulmanes, et les mieux conservés sont faits de pierre et de briques enduites. L’entretien de la source permet d’avoir dans cette zone un bon emplacement pour les potagers et vergers. Orangers, grenadiers, figuiers, oliviers et vignes rappellent l’existence de l’ancien jardin.
La commune de Castrejón a été convertie en une ville fortifiée dominant les plaines d’El Esparragal à l’époque tartésique, offrant l’un des principaux miradors sur les chemins qui unissaient la zone minière de Riotinto (Huelva) et la vallée du Guadalquivir. À l’avantage de sa position stratégique s’alliait l’existence d’une excellente source juste au bord de ses murs. Les Ibères andalous ou turdétans ont conservé le village de Castrejón et ont construit les remparts de pierre aux tours circulaires qui sont encore conservées aujourd’hui. Depuis ces dernières, ils virent arriver les premiers Carthaginois et ensuite, les Romains ayant lutté pour le domaine d’Andalousie.
Avec la domination romaine, le Castrejón a été transformé en une petite ville, à mi-chemin entre Italique et les mines. Les remparts ont été reconstruits et de petits thermes édifiés, en accord avec les nouvelles habitudes d’hygiène. Les Musulmans ont maintenu et développé la commune de Castrejón comme lieu stratégique de la région. Actuellement, l’ancienne source de plus de 2000 ans d’usage est toujours en service. Elle alimentait la ville et les petits thermes où l’on peut admirer trois chambres conservant des températures différentes grâce au curieux système qui faisait circuler l’eau chaude dans des couloirs sous-terrains.
Le bassin a été construit en 1968 par le Marquis de la maison Oriol, à la confluence des ruisseaux appelés « las Torres » et « la Parrita ». Il a une capacité de 2 millions de mètres cubes d’eau et permet d’irriguer 800 ha de vergers, d’oliveraies et de cultures annuelles. Mais en plus de cet important avantage de la modernisation des exploitations, il a permis un environnement beaucoup plus adéquat à la conversation de la faune sylvestre.
La zone inondée par la retenue garantit l’abreuvage des sangliers et des chevreuils durant tout l’été, a favorisé le développement de la chasse au petit gibier et a aussi attiré les oiseaux migrateurs, de telle sorte qu’il n’est pas rare de trouver sur ses eaux plusieurs espèces de canards sauvages. La faune piscicole, les reptiles et également quelques prédateurs comme les rapaces, les renards ou les genettes possèdent leur propre nid écologique, reproduisant l’écosystème traditionnel qui s’est perdu dans de nombreuses zones voisines.
FAUNE SAUVAGE | FAUNE PROTÉGÉE | VÉGÉTATION |
---|---|---|
Cerf | Hibou royal | Caroubiers |
Sanglier | Genette | Chêne vert |
Perdrix rouge | Mangouste | Chêne-liège |
Renard | Loutre | Olivier sauvage |
Lapin | Aigrette royale | Pin |
Pigeon ramier | Cormoran | Arbousier |
Grive | Cigogne | Lentisque |
Canard royal | Guépier | Chêne kermès |
Lièvre | Merle bleu | Bruyère |
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